Vous avez eu tord de ne pas tout lire.
Voilà ce que j'ai retenu :
que de pages pour relater tant de critiques et aussi de contradictions 
 
 
Sans oublier le HS
Cordelius
Et tu as oublié un truc : on commence à critiquer le style de vie des Japs, on nous sort le taux de suicide, des classements de bien-être...
Bref tout des trucs bien HS
Alors perso. je décernerais le volant d'or du meilleur post à
Yo6978
...rappeler scientifiquement ce que c'est que la fiabilité
Le critère premier pour un produit industriel, c'est le MTBF : Mean Time Between Failures, autrement dit "temps moyen entre les pannes".
Ce MTBF est le résultat d'une composante d'analyse statistique sur loi logarithmique. Il s'agit d'un temps, exprimé en heures donc, qui donne pour un parc de produit identique la valeur max d'heures sur une moyenne de pannes. Ce nombre d'heures est obtenu lorsque 1/e*100 des échantillons n'ont pas encore eu de pannes. e = exponentielle 1 = 2.718 donc le MTBF est obtenu lorsque 100/2.718 = 36.8% des produits ne sont jamais tombés en panne... ou l'inverse : 63.2% des éléments ont connu une panne max.
Exemple : si le MTBF est de 1000h sur 100 voitures, ça signifie que 63 voitures ayant atteint 1000h de fonctionnement ont connu une panne et réciproquement 37 pas encore.
D'où les 3 conclusions importantes suivantes :
1- S'agissant d'une statistique, ça ne signifie pas qu'une voiture n'ayant pas atteint ses 1000 heures ne peut pas tomber en panne... Elle fait partie des 67%. Ca peut aussi signifier, malheureusement (la faute à pas de chance) qu'une voiture avec un MTBF de 1000h peut tomber en panne dès sa 1ère heure de fonctionnement, voire plusieurs fois avant d'atteindre ses 1000 heures :L et qu'inversement, quelqu'un n'aura peut-être jamais rien avant 3000h ! Statistiquement, ce dernier fait donc des 37% de chanceux voire même bien moins à ce niveau.
2- Le MTBF est le critère déterminant d'une marque à une autre. Il est clair que plus le nombre de véhicules d'un modèle est élevé, plus la réalité du chiffre annoncé est précis. C'est la loi des grands nombres. Faire de la statistique sur 10 voitures est débile, c'est pour ça que chacun à titre personnel va trouver que sa Renault est soit très fiable, soit le contraire. Par contre au niveau constructeur, on se base sur des centaines de milliers de voitures donc la valeur obtenue est crédible.
 Ainsi, même si Toyota vend moins de Corolla en France que Renault de Mégane, il n'empêche que la Corolla est plus fiable que la Mégane.
 Exemple : si le MTBF Corolla est de 4000h sur 20000 véhicules, la précision est peut-être de +/- 200h donc au pire sa valeur stat est de 3800h. La comparaison avec la Mégane sur 300000 voitures, le MTBF est par exemple de 2500h et comme le nombre est plus élevé, la précision est de +/- 50h donc au mieux la Mégane est à 2550h. Il faut donc comparer 3800 à 2550 mais en moyenne c'est donc bien la Corolla qui est la plus fiable. Le résultat statistique est indépendant du nombre, c'est uniquement la précision qui change donc son taux de crédibilité.
3- le MTBF d'une voiture est calculé par la somme statistique de tous les MTBF des équipements de la voiture. En particulier, dans un véhicule, les pièces en mouvement et en friction sont plus sollicitées. C'est ainsi que le MTBF prend en compte le temps d'utilisation en fonctionnement mais aussi le temps hors fonctionnement. Il est bien connu qu'un matériel qui ne sert pas s'use.
Pour prendre un exemple :
* un papy qui utilise sa voiture une fois par semaine pour faire ses courses
* un taxi qui roule en ville à Paris
* un taxi en Province qui ne fait que routes et autoroutes majoritairement
A supposer qu'ils aient le même véhicule, donc un MTBF constructeur identique, disons 1000h, la 1ère aura fait 20000kms, la seconde 70000kms et la dernière 180000kms. Le dernier taxi pourra être content car sa voiture tombe en panne après un kilométrage élevé mais qu'il fait en peu de temps...
Le papy qui va avoir sa voiture en panne à 20000kms (et peut-être moins à cause de l'usure des joints et autres pièces solides) va raler parce qu'il est en panne à faible kilométrage mais ça n'arrivera qu'après 2 ou 3 ans...
Les constructeurs, par conception, analysent donc leur MTBF suivant un profil d'utilisateur moyen, ex : 25000kms par an avec un diesel à 50km/h de moyenne, soit 500h en fonctionnement par an. Quand on obtient un MTBF de 2000h, on prend aussi en compte le non fonctionnement (parking) et c'est ainsi qu'une voiture a statistiquement 1 panne tous les 2 ans, en gros.
Vous vous rendez compte que plus un véhicule est complexe, plus tous ses éléments doivent être fiables individuellement pour que le véhicule soit fiable. C'est pourquoi on a tant décrié les japonais qui faisaient du "rustique", ou en tous cas, qu'ils éprouvaient leur matériel avant de le mettre sur le marché. C'est peut-être bête, mais par exemple, le moteur de repli des rétroviseurs de Laguna, est certes un élément de confort pour l'utilisateur, mais aussi une source d'emmerde potentielle comparée à une Avensis qui n'en a pas... Ce qui rend l'Avensis, par conception, plus fiable  a priori qu'une Laguna, tous les éléments pris en compte. Maintenant, il ne faut pas aller à l'extrême et supprimer tous les éléments de confort non plus.
"Small is beautiful, but simple is smart" disent les américains pragmatiques...
Les fiabilistes travaillant pour moi m'ont longuement expliqué cette logique pour justifier des MTBF auprès de clients mécontents.
Ca évitera j'espère de voir des tas d'aneries sur le sujet que j'ai pu lire de-ci de-là...
Explications pertinentes et à retenir 
 
 
Le volant d'argent à
PATMAZ
Moi j'ai quatres idées qui aurait permis aux japonaises d'être en moyenne plus fiable...
1- Les méthodes de conception et productions : Ce sont eux qui ont appliqués les premiers depuis les années 60 toutes les méthodologies innovantes connues depuis en conception et en production, et maintenant dans leurs usines du tiers monde puisque c'est là bas que beaucoups sont produites (je parle pas de valencienne !)
2- Ils ont dû conquerir depuis longtemps un marché mondial pour exister, d'ou des voitures concus pour les routes défoncées d'amérique du sud ou du sud est asiatique comme pour la vieille europe. Pas très confort, mais solide à la base comme en qualité percue, avec sur des coupé sportif il y a pas longtemps des lames et un pont rigide sous une jolie carroserie.
3- Ils ne touchent jamais une pièce qui fonctionne tant que ca donne satisfaction, voir la copie et la standardise à mort. Du coup on trimbale chez toyota des pieces au catalogue depuis 40 ans et qui ne se voit pas. Exemple, les bouchons de radiateur, calorstat, maitre cylindre, roulements.
4- Enfin il ne mettent, à part la prius, jamais de nouveauté fondamentale et qui coute chêr sur le marché. Il laissent les autres se casser les dents et arrivent après. Le common rail, les suspensions indépendantes, l'ABS etc ne se sont répandu chez eux qu'après les autres.
Qui résume assez bien la réalité 
 
 
Le volant de bronze à
ToyMan
(...)
Les Français sont en général à l’aise dans les concepts.
Ils adorent la stratégie, ils aiment discuter. Ils manient avec dextérité la contradiction.
Il y a l’antithèse, la thèse et la synthèse à la fin. Puis ça recommence. C’est prolifique, agile et flexible. Plus on discute,
plus on apporte des idées et des détails, mieux c’est. Primauté de l’intelligence et primauté de l’individualité.
Au Japon, c’est complètement différent.
Primauté à l’équipe. Un des Vice Présidents exécutifs m’avait dit un jour : « je ne suis pas assez fou pour me mettre en avant » alors qu’il était tout à fait capable de le faire. Les Japonais se méfient des grands concepts. Si quelqu’un vient avec un grand discours, ils le regardent avec beaucoup d’appréhension.
A 90%, ils ont raison. Ils se méfient des théories. Ils aiment les faits. La question qui vient immédiatement derrière une question, c’est : comment on fait ?
C’est le processus qui est important, le résultat, la performance, la réalité.
Au Japon, quand une décision est prise, on ne discute plus. C’est un plaisir d’être un patron au Japon, qu’on soit japonais ou pas. Mais
plus tard on se dit qu’il faut faire attention à ne pas prendre trop de décisions parce qu’il n’y a rien qui arrête derrière.
En France, quand une décision est prise, la discussion commence. Dans la conception managériale, l’essentiel est de prendre la
décision. Après il n’y a plus qu’à exécuter.
On passe au rang subalterne. Les grands chefs ne s’en préoccupent pas trop. Or dans l’industrie, 95% du succès c’est l’exécution.
Il n’y a pas d’idée bonne ou mauvaise dans l’industrie. Il y a des exécutions bonnes ou mauvaises. Même une idée originale peut être
très bonne si l’exécution est excellente.
Donc la France et le Japon sont deux mondes tout à fait différents. C’est là où le respect de la différence est enrichissant.
Imaginez un Français arrivant au Japon. Il peut se dire : « Qu’est ce qu’ils sont lents à prendre des décisions! ». Critique de la
différence.
Il peut se dire aussi : « L’exécution est parfaite. Il y a des choses à
apprendre ».
Valorisation de la différence.
Le Japonais c’est pareil.
Il vient en France et dit : « Ils parlent beaucoup mais ils font peu. ». Il peut aussi trouver que c’est riche au niveau du concept, qu’il peut apprendre des prises de décisions, de la réflexion stratégique. Tout l’art consiste à se tourner vers le côté positif en se disant : « Qu’est ce que je peux apprendre du Japon, de la France? ».
Un de nos concepts clés est de regarder les bouteilles à moitié pleines plutôt que les bouteilles à moitié vides !
Je voudrais d’ailleurs souligner un des points les plus frappants des entreprises japonaises, la ponctualité.
Dans la construction automobile, être à temps, c’est important.
Depuis trois ans, nous avons lancé 12 modèles, aucun n’est arrivé en retard.
L’engagement en ce qui concerne le temps est pris très sérieux au Japon. Le respect des délais, la ponctualité sont très importants. Si
un Japonais s’y engage, il va tout faire pour tenir les délais.
Quand vous alliez précision, ponctualité, simplicité et clarté à un peu de désarticulation informelle, ça peut devenir très puissant.
Il y a aussi en commun un respect de l’autorité, exprimé différemment en France et au Japon.
En France, le respect de l’autorité est un peu rebelle. Au Japon, il est beaucoup plus assumé, alors qu’il y a des pays où le respect de l’autorité n’existe pas."
...
Qui reflète la culture japonaise 
 
 
Le volant des stats à
computersmsa
 
 
Nombre d'interventions de Touring Secourt Suisse sur 1000 véhicules de chaque marque en Suisse (Au prorata de la population de chaque marque).
 
Illustration parfaite 

Fait curieux : un pic en 1999 touche toutes les marques 
 Un détail
 
Un détail : un tableau spécial jusqu'à 120 pour les marques françaises 
 
 
Et le volant de l'humour à
dynamo2
Les voitures japonaises sont meilleures car elles sont bridées... ce qui les fait durer plus longtemps.